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Communiqués

11 octobre 2002

Violence verbale, intimidation et menaces vont à l'encontre du débat démocratique. Le SPUQ condamne les actes dont sont victimes ses membres dans le conflit étudiant en histoire.

Le SPUQ condamne les actes dont sont victimes ses membres dans le conflit étudiant en histoire

Le 9 octobre dernier, des étudiantes et étudiants de l’Association étudiante du module d’histoire votaient une grève générale illimitée pour appuyer diverses revendications relatives au retrait de la « rationalisation du programme d’histoire », à la diminution de la « moyenne cible du programme d’histoire », à la résiliation du « contrat de performance signé entre l’UQAM et le ministère de l’éducation », et à un « réinvestissement massif en éducation ». S’étant déjà exprimé à plusieurs reprises dans le débat de ces questions, le SPUQ n’entend pas se prononcer ici sur ces revendications.

Le SPUQ ne peut, toutefois, demeurer indifférent à la situation concrète de violence verbale, d’intimidation et de menaces dont ont fait l’objet plusieurs de ses membres depuis quelque temps. Nous tenons à condamner de tels comportements qui n’ont absolument pas leur place au sein de l’Université, ni nulle place ailleurs dans une société démocratique. Les individus qui agissent ainsi, que nous avons tout lieu de croire appartenir à une infime minorité, discréditent à terme leur propre cause, en privilégiant la violence plutôt que le dialogue. Il faut donc que cesse immédiatement le recours à de tels procédés pour que se rétablisse un climat favorable à la poursuite de la vie universitaire.

Nous voulons également exprimer notre solidarité avec notre collègue directeur du Module d’histoire dont les étudiantes et étudiants réclament la démission à ce titre et aussi à celui de représentant professoral à la Commission des études. Nous tenons à rappeler que ce professeur exerce en toute légitimité sa fonction de directeur du Module d’histoire en vertu de sa nomination par le Conseil académique de la Faculté des sciences humaines, à la suite de son élection par un collège électoral composé d’un nombre égal d’étudiantes, étudiants et de professeures, professeurs. Quant à son mandat à la Commission des études, il le tient de toutes les professeures, tous les professeurs qui l’ont élu à cette instance pour représenter l’ensemble des directions de module et de programme de premier cycle de l’Université de même que l’ensemble des professeures et professeurs de la Faculté des sciences humaines.

Le Comité exécutif du SPUQ