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Réflexion du jour soumise à l'Assemblée générale du SPUQ du 15 juin 2000 - L'objectif patronal d'une moyenne cible de 43 et l'opération «révision de la programmation».
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Communiqués15 juin 2000Réflexion du jour soumise à l'Assemblée générale du SPUQ du 15 juin 2000 - L'objectif patronal d'une moyenne cible de 43 et l'opération «révision de la programmation».À l'ensemble de la collectivité universitairePeu d’entre nous, sans doute, ont pris au sérieux la proposition patronale d’augmenter la moyenne cible générale de 34 à 43. La plupart y auront vu une simple position de départ en négociation, d’autant plus que les scénarios budgétaires récemment dévoilés par l’administration évoquent des hypothèses de 37, 39 et 41 et s’arrêtent là. Le fait que le comité patronal de négociation ait, entre autres, réitéré cet objectif lors de la rencontre du 13 juin incite pourtant à réfléchir, surtout si on met en parallèle la négociation en cours avec l’opération de " rationalisation des programmes " dans laquelle l’Université tout entière vient d’être catapultée. Les chiffres suivants parlent d’eux-mêmes. Le nombre total d’étudiants-cours au premier cycle pour les trois sessions de l’année 1999-2000 a été de 199 232 (ce qui correspond à l’équivalent de 19 923 étudiants à temps complet, inscrits à 10 cours par année) et le nombre de cours dispensés a été de 5 261, pour une moyenne réalisée d’étudiants par cours de 37,9. Si la " rationalisation " des programmes actuellement en cours devait donner lieu à une réduction de 1 000 du nombre de cours dispensés dans une année (hypothèse qui a été évoquée) et que le nombre d’étudiants-cours demeurait le même, la moyenne réalisée d’étudiants par cours serait de 46,8 ! Si elle devait donner lieu à une réduction de 500 du nombre de cours, toujours avec le même nombre d’étudiants-cours, la moyenne réalisée serait de 41,8 ! Si elle ne devait donner lieu qu’à une réduction de 250 du nombre de cours, la moyenne réalisée serait quand même de 39,8 ! Matière à réflexion. En visant à obtenir une moyenne cible de 43 par la négociation, l’administration ne tenterait-elle pas de réaliser par anticipation les résultats qu’elle souhaite obtenir par son opération, combien douteuse sur le plan pédagogique, de rationalisation des programmes et des banques de cours? Gardons ces éléments bien en tête, tant pour ce qui est de la négociation que pour la poursuite de l’opération " révision de la programmation ". Mais qu’en est-il au juste de la situation à l’UQAM lorsqu’on examine la ventilation de la moyenne cible par secteur? Pour atteindre une moyenne cible globale et permettre que certains types de cours se donnent en respectant des contraintes absolues quant à la taille des groupes-cours, les moyennes cibles de la majorité des départements doivent être sensiblement supérieures à cette moyenne cible globale. Le tableau suivant présente, pour les moyennes cibles de 34 et 39, les écarts entre ces moyennes cibles globales et les moyennes cibles départementales correspondantes.
Quel niveau atteindraient ces moyennes cibles si la moyenne cible générale était augmentée de 39 à 43, en tenant compte des contraintes des cours dont la taille ne peut être augmentée? Il va de soi que cette demande de l’administration est inacceptable. Le Conseil exécutif du SPUQ |
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