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Nouvelles et communiqués
Mensonges et demi-vérités.
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Communiqués22 septembre 1999Mensonges et demi-vérités.Dans un communiqué du 20 septembre à l’intention de tout le personnel, l’administration proclame respecter ses engagements à l’égard du comblement de postes de professeurs et donne sa version des faits en ce qui a trait aux négociations relatives à la moyenne cible au premier cycle pour l’année en cours. Qu’en est-il?Postes : le portrait réel Plus de 100 postes de professeurs ont été attribués en vue d’être comblés depuis 1997-1998, déclare l’administration, dont 43 comme résultat de l’opération en cours devant permettre le comblement de 17 postes le 1er janvier 2000 et 26 postes le 1er juin 2000. L’administration omet toutefois de dire qu’entre le 1er juin 1995 et aujourd’hui, 160 postes sont devenus vacants à la suite de départs à la retraite (125), de démissions (24) et de décès (11). Le résultat : le nombre de postes vacants a augmenté systématiquement depuis 1995. La situation en date d’aujourd’hui est la suivante : sur 1072 postes autorisés, seulement 881 sont comblés par des réguliers, 21 par des non-réguliers (substituts, invités, prêts entre établissements), pour un total de 902 postes comblés et 170 postes vacants. Le printemps dernier, l’administration a annoncé qu’elle s’engageait, au cours de l’année 1999-2000, à « maintenir » 930 postes comblés « par des professeurs effectivement en place », et à remplacer « un pour un » tous les départs à survenir. Comme nous l’avons expliqué dans le numéro 203 du SPUQ-Info (page 5), même dans l’hypothèse la plus optimiste, mais tout à fait irréaliste, où tous les postes attribués seraient comblés aux dates prévues, le nombre réel de postes comblés en 1999-2000 serait inférieur d’environ 10 au niveau de 930 qu’elle s’est engagée à atteindre. Engagements respectés? Aux lecteurs d’en juger. Moyenne cible L’administration nous a effectivement proposé le 15 septembre d’établir la moyenne cible à 37 pour la session d’hiver 2000, en vue d’une moyenne cible de 38 sur l’année dans la mesure où la moyenne cible de la session d’automne serait 39. Avant de nous engager sur quoi que ce soit, nous lui avons demandé de nous dire quelle allait être la moyenne cible de l’actuelle session d’automne 1999, étant entendu que si elle devait être 41 par exemple, et non 39, le 37 de l’hiver nous ramènerait à une moyenne de 39 pour l’année. Or, quel ne fut pas notre étonnement d’apprendre que l’administration n’était pas en mesure, ni ne savait quand elle serait en mesure de nous donner cette information, alors que l’opération de consolidation des groupes-cours était à toutes fins utiles terminée et que tout est désormais informatisé. Anguille sous roche? L’administration nous a également dit qu’elle voulait s’en tenir à une négociation sur la seule moyenne cible, laissant tomber tous les autres points de négociation sur lesquels nous n’avions pu nous entendre au printemps. Il va de soi qu’une telle attitude est inacceptable, étant entendu que nous maintenons nos demandes d’augmentation du budget des auxiliaires dans les grands groupes, de remplacement des retours sur économies par une répartition départementale de crédits supplémentaires à accorder aux responsables des grands groupes, de suppression des avantages reçus par les hors-taux et de reconduction de la retraite graduelle sur trois ans. Voilà pourquoi c’est un arbitre qui devra trancher la question de la moyenne cible. Le Comité exécutif du SPUQ Le 22 septembre 1999 |
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