L’Université contemporaine : un bateau à la dérive ?

Analyses et discussions no 8, printemps 2006, 74 pages

C’est dans les termes de cette opposition, inimaginables il y a vingt ans, qu’il faut formuler l’enjeu central auquel les universités sont confrontées aujourd’hui. Demeurer des lieux de réflexion indépendants ou se transformer en entreprises régies par le marché, c’est entre ces deux options qu’elles doivent choisir la figure de leur présent et de leur avenir.

Plusieurs estiment même que cette alternative, à toutes fins utiles, n’existe plus et que les universités n’auraient d’autre destin que l’adaptation aux « réalités contemporaines », c’est-à-dire aux « lois économiques » qui régissent désormais notre monde. Leur mutation, sinon leur métamorphose, en organisation bureaucratique commandée par une logique utilitariste serait donc aussi incontournable qu’inéluctable : une fatalité annoncée et programmée.

C’est cette thèse que les collaborateurs de ce cahier remettent fortement en question dans leurs analyses à partir d’un postulat différent : seul ce qu’on accepte et à quoi on se résigne est incontournable et inéluctable.

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Reconfiguration facultaire : l’urgence de réfléchir

Analyses et discussions no 6 (7), hiver 2004, 98 pages

Créées il y a quelques années à peine, les facultés se sont développées depuis lors de manière inégale, dans le bonheur et la réussite, à tout le moins apparente, pour certaines, dans les difficultés et les malaises pour d’autres.

Les retraits récents du département d’études littéraires de la Faculté des lettres, langues et communications et de l’École supérieure de théâtre de la Faculté des arts sont des révélateurs crus d’une situation inconfortable qui appelle une réflexion approfondie, dépassant la simple étude de cas et le règlement opérationnel de problèmes qu’on pourrait juger, à tort, purement localisés et ponctuels.

Le SPUQ estime que ces événements, en forçant la réflexion sur le mode d’organisation facultaire qui régit maintenant l’UQAM, représente une « occasion historique » dont on doit se saisir collectivement. Il a mis sur pied un groupe de travail pour analyser cette problématique et suggérer des pistes de solution. Le présent cahier d’Analyses et discussions regroupe les collaborations écrites des membres du groupe. On y trouvera des matériaux de nature à stimuler la réflexion et à éclairer l’action.

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25 ans de syndicalisme universitaire
Élément d’histoire et enjeux actuels

Analyses et discussions no 5, hiver 1996, 207 pages

Dans le cadre de la célébration du 25e anniversaire du SPUQ, ce numéro spécial du cahier Analyses et discussions, sous la direction de Georges Leroux et André Vidricaire, professeurs au Département de philosophie, réunit un ensemble de contributions sur l’histoire de ces vingt-cinq années de vie syndicale et sur les enjeux actuels de l’enseignement universitaire.

Les points de repères historiques qui y sont présentés témoignent de l’enracinement de notre action, en même temps que de l’actualité parfois étonnante des analyses menées dans le passé et des actions auxquelles elles ont donné lieu. L’éclairage prospectif de certains des articles de ce numéro suggèrent des pistes fort intéressantes pour nous aider à nous situer et à orienter notre action pour les années à venir.

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La recherche et la création universitaires à la recherche d'elles-mêmes

Analyses et discussions no 4, hiver 1994, 60 pages

Le texte qu'on va lire est le résultat de travaux amorcés à l'automne 1992 au sein du Comité des politiques universitaires du SPUQ, présidé par Normand Baillargeon, professeur au Département des sciences de l'éducation.

À ces travaux ont été associés les professeurs Claude Braun, du Département de psychologie; Gaétan Breton, du Département des sciences comptables; Paul Chamberland, du Département d'études littéraires; Michel Freitag et Stephen Schecter, du Département de sociologie; Michel Goulet, du Département d'arts plastiques; André Hade et Benoit Marsan, du Département de chimie; Pierre-Yves Paradis, du Département des sciences de l'éducation; Laurent Poliquin, du Département des sciences biologiques; et André Vidricaire, du Département de philosophie. Marc Blain, responsable du Service de la recherche et de la création à l'UQAM, a participé à une des rencontres du Comité des politiques universitaires et a accepté de répondre aux questions que les membres du Comité souhaitaient lui adresser à cette occasion.

Au terme de ses travaux, le Comité a donné à Normand Baillargeon le mandat de rédiger le présent document, à la fois résumé-synthèse de ses discussions et réflexions et énoncé des recommandations que le Comité souhaite avancer en regard de l'organisation de la recherche et de la création au sein de l'université actuelle et, plus particulièrement, de son organisation à l'UQAM.

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