À l'agenda

10 avril 2012

Pique-nique à la Place Pasteur avec les Profs contre la hausse, de 11h30 à 13h

Chères collègues,
Chers collègues,

Nous vous invitons à pendre connaissance de l’invitation ci-jointe et à y répondre rapidement, si vous souhaitez y ajouter votre voix.

Par ailleurs, se tiendra aujourd’hui à l’UQAM une rencontre de coordination du groupe Profs contre la hausse. À cette occasion, un pique-nique se tiendra entre 11h h 30 et 13 h 00 à la Place Pasteur auquel toutes et tous sont invités à participer (apportez vos sandwiches et portez du rouge).

Le Comité exécutif du SPUQ


Professeurs d'université unis contre la hausse

Chères et chers collègues,

Depuis le début de la grève, plusieurs professeurs et syndicats ont soutenu les étudiantes et les étudiants en se prononçant contre la hausse des frais de scolarité. Des lettres ouvertes, des pétitions et des manifestes ont circulé. Le milieu collégial – étudiants et professeurs confondus – a maintes fois exprimé et expliqué son refus de la hausse. Du fait de la multiplicité des interventions, les professeurs d’université, de leur côté, ont pu paraître s’exprimer par voix dispersées plutôt que d’une voix commune.

Or le mouvement de protestation étudiante entre dans une phase critique, au cours de laquelle les pressions sont appelées à se multiplier. En tant que professeur(e)s d’université, nous jugeons qu’il est aujourd’hui de notre devoir d’affirmer et de réaffirmer – de l’intérieur de l’université – notre entière solidarité à l’égard des étudiants en grève.

C’est pourquoi nous vous invitons à prendre connaissance de la lettre suivante et à joindre votre signature à la nôtre. Cette lettre ne vise pas à accomplir une nouvelle démonstration de l’injustice de la hausse ou à débattre de l’état présent de l’université québécoise. Elle énonce une position générale, minimale, qui marque clairement notre place aux côtés des étudiants. Pour la signer, il vous suffit d’écrire dès maintenant à universitairescontrelahausse@gmail.com en spécifiant nom, département et université d’attache.

Nous vous serions reconnaissants de faire circuler largement cette lettre auprès de vos collègues, professeurs dans l’une ou l’autre des universités québécoises. Nous comptons la diffuser dans les plus brefs délais, dès qu’un nombre suffisant de signatures aura été récolté. Les signatures qui s’ajouteront par la suite continueront à être compilées.

Il est temps – croyons-nous – qu’un fort contingent de professeurs d’université manifeste, sur cette importante question, un appui non équivoque aux étudiants.

Bien cordialement,

Michel Lacroix (UQAM), Geneviève Lafrance (UQAM), Martine-Emmanuelle Lapointe (U. de Montréal), Karim Larose (U. de Montréal), Jean-Philippe Warren (U. Concordia), Anthony Glinoer (U. de Sherbrooke), Isabelle Arseneau (U. McGill), Julien Goyette (UQAR), Alain Farah (U. McGill), André Habib (U. de Montréal), Chantal Savoie (U. Laval), Marc André Bernier (UQTR), Geneviève Sicotte (U. Concordia), François Dumont (U. Laval), Karine Hébert (UQAR), Pierre Hébert (U. de Sherbrooke), Mathilde Barraband (UQTR).


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L’Université contre la hausse. Lettre d’appui des professeures et professeurs d’université aux étudiantes et étudiants en grève


Nous, professeures et professeurs d’université du Québec, tenons à marquer notre entière solidarité à l’égard des étudiantes et étudiants grévistes dans leur lutte contre la hausse des frais de scolarité.


Nous joignons notre voix à la leur pour dénoncer l’indifférence de l’actuel gouvernement, son refus d’une véritable négociation ainsi que sa conception à courte vue du financement des universités et de la place de l’éducation dans la société. Aux revendications – légitimes et argumentées – des étudiantes et étudiants, nous apportons notre soutien, aujourd’hui comme demain, pendant comme après la grève, quelle qu’en soit l’issue.


Nous tenons à saluer l’esprit critique, l’inventivité et la persévérance dont font preuve les étudiantes et les étudiants depuis le début de la grève. Ils ont montré plus souvent qu’à leur tour la pertinence de la place qu’ils entendent occuper dans des débats dont dépend l’avenir de nos universités. Grâce à eux, un espace de réflexion s’est ouvert, et des questions cruciales au sujet de l’enseignement, de la culture, de l’économie et du rôle de l’État sont débattues sur la place publique. Ils rappellent à tous que la démocratie se fait tous les jours, par tous.


Ils méritent d’être écoutés et entendus.

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